Prise en compte de l'engraissement
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Parmi les propriétés intéressantes de cette fonction :
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exposure (0 , g) = 0 |
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exposure (0.5 , g) ~ 0.5 + g quand g est petit |
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exposure (1 , g) = 1 |
Pour les procédés d'impression réels avec points durs, on trouve une seule valeur g qu'on défini comme 'dot gain', qui fait que la formule du modèle de couverture d'encre fonctionne en appliquant le changement de variable suivant :
d' = exposure(d,g)
Cette définition est très différente de celles que vous pourrez trouver dans la littérature. Contrairement aux courbes gamma qui sont des fonctions puissance, la fonction exposure ne présente pas de tangente horizontale à l'origine, qui n'aurait pas de signification physique.
Remarque : cette fonction décrit parfaitement l'effet de l'exposition pour un appareil photo (d'où son nom).
Dans la profession, et selon le procédé ou le maillon de la chaîne, on parle aussi de courbe de compensation, engraissement (à ne pas confondre avec l'engraissement optique), augmentation de valeur tonale (AVT ou 'TVI' pour 'tone value increase'), courbe gamma (un cas particulier utilisé généralement pour les écrans), etc.
Lorsque l'on utilise des systèmes informatisés, il est souvent possible d'ajuster la densité en plusieurs points. Certains CTP ou logiciels de pilotage de banc de gravure proposent le paramétrage de courbes de compensation point par point, rendant possible l'ajustement du 10% par exemple indépendamment des autres densités. Il faut rejeter ce type de pratique car elle produit des effets de bord incontrôlables.
Tout ajustement de courbe devrait suivre la fonction 'exposure' définie ci-dessus.
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Article publié ou mis à jour le 2015-06-01
Catégories : couleur
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